Scrum Framework Illustration

L’environnement économique et les technologies sont aujourd’hui en perpétuelles évolutions. C’est pourquoi les entreprises se tournent vers de nouvelles forment d’organisation pour développer des produits et des services plus efficacement et mieux répondre aux demandes du marché. L’Agilité répond à ce besoin. Parmi les méthodologies utilisées aujourd’hui, l’approche Scrum est devenue incontournable. Cet article revient sur l’origine du framework et décrit ses principaux aspects.

La génèse de Scrum…

Le terme Scrum signifie « mêlée » en français. Il est introduit pour le première fois par deux chercheurs en théorie du management, Hirotaka Takeuchi et Ikujiro Nonaka, dans un article de la Harvard Business Review intitulé « The New New Product Development Game ». L’analogie sportive est tirée du rugby. Elle vise à suggérer une approche « holistique » ou « tout-en-un » du développement de produits, par opposition au « modèle en cascade » qui dominait l’industrie du développement logiciel à cette époque.

Jeff Sutherland et Ken Schwaber, deux experts en développement logiciel, se sont appropriés ce concept et ont présenté la première version du framework, SCRUM Development Process, lors de la conférence OOPSLA en 1995. Puis, en 2001, ils ont copublié le fameux Manifeste Agile, qui pose les principaux fondateurs de l’approche. Depuis, Scrum est devenu l’un des frameworks agiles les plus utilisés au monde, révolutionnant les principes de gestion de projet.

Scrum, qu’est-ce que c’est vraiment ?

Scrum est un cadre de travail utilisé principalement en gestion de projet informatique et de produit. Il met l’accent sur la collaboration, l’autonomie de l’équipe de travail et l’itération fonctionnelle.

Les acteurs principaux :

  • L’équipe de développement : Elle est cross-fonctionnelle et travaille ensemble pour livrer un produit incrémental à la fin de chaque sprint.
  • Le Product Owner : Il représente les parties prenantes et priorise le backlog produit en fonction de la valeur métier.
  • Le Scrum Master : Il est le gardien du respect du cadre de travail. Il facilite la collaboration entre le Product Owner et l’équipe de développement.

Les rituels :

  • Le sprint : Il s’agit de cycles de travail, d’une durée fixe allant généralement de deux à quatre semaines. A l’issue d’un sprint, un incrément de produit potentiellement livrable est créé.
  • La réunion de planification du sprint : Elle sert à définir le travail à accomplir pendant le sprint.
  • Le Daily Scrum : Réunion quotidienne de coordination de l’équipe de développement.
  • La revue de sprint : Elle permet d’examiner le travail réalisé en fin de sprint.
  • La rétrospective : Elle a lieu après la revue de sprint et sert à évaluer ce qui a bien fonctionné ou pas dans le sprint pour améliorer les futurs sprints.

Les artefacts :

  • Le backlog produit : Il contient la liste des fonctionnalités à développer dans le projet.
  • Le backlog de sprint : Il est constitué à partir du backlog produit et détaille le travail de l’équipe pour le sprint à venir.
  • L’incrément : C’est l’objectif à atteindre à la fin de chaque sprint – un élément de produit potentiellement livrable.

Une méthodologie puissante

Même elle paraît simple de prime abord, l’approche Scrum impose une véritable discipline et une transparence totale au sein de l’équipe. Elle combine les atouts de la collaboration, de l’amélioration continue et de la méthode essai-erreur (test & learn). La rigidité du processus de prise de décision et de développement qu’elle établit permet aux organisations de s’adapter rapidement et efficacement aux évolutions de marché.

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