Qu’est-ce que la Rétrospective des 4 As ?

Proposée par Worklab dans l’ebook Le mini-guide de survie aux réunions à distance , la Rétrospective des As est un format d’atelier qui a pour objectif d’aider les équipes à réaliser un bilan ou un point d’étape. Simple à mettre en place et à animer, cette rétrospective apporte un cadre qui permet de capitaliser sur l’expérience passée.

Les participants y sont invités à partager leurs ressentis, leurs apprentissages et leurs idées selon 4 thèmes ::

  • J’ai aimé : qu’est-ce que le participant a apprécié ? souhaite célébrer ?
  • J’ai raté : dans quoi le participant a-t-il échoué ? souhaite-t-il se rattraper ?
  • J’ai appris : quelles leçons le participant tire-t-il de son expérience ? de ses succès ? de ses échecs ?
  • Je vais tenter : quelles initiatives le participant souhaite-t-il entreprendre pour améliorer son fonctionnement ? le fonctionnement de l’équipe ?

Comment la rétrospective se déroule-t-elle ?

La Rétrospective des 4 As se déroule en 4 étapes.

  1. Étape 1 : Réflexion individuelle

    Pendant 5 à 10 minutes, les participants sont invités à réfléchir individuellement à chacune des questions. A cette étape, vous pouvez utiliser le mode isoloir pour éviter que les participants ne s’influencent les uns les autres, et le timer pour rythmer la session.

  2. Étape 2 : Poursuite de la réflexion en binôme

    Pendant 10 minutes et par binôme (notamment si l’équipe compte plus de 6 personnes), les participants échangent et confrontent leurs idées, puis les synthétisent sur 3 stickies par cadran.

  3. Étape 3 : Partage des idées

    Chaque binôme partage ses remarques et ses idées aux autres participants.

  4. Étape 4 : Réflexion en équipe

    L’animateur invite les participants à partager les idées qui auraient pu naître lors de l’étape 3.

Quelques conseils et astuces d’une Coach Agile

Naya Luceau, Coach Agile & Scrum Master freelance, rappelle ici comment qualifier les actions susceptibles d’émerger d’une rétrospective :

  • Chaque action doit avoir un responsable, pas forcément la personne qui réalise l’action, mais celle qui est responsable de sa bonne réalisation ;
  • L’action doit être réaliste et facilement identifiable (i.e. ne pouvant faire l’objet d’aucune ambiguïté d’interprétation) ;
  • L’action peut facilement être identifié comme “terminée” ;
  • L’action doit être suffisamment “petite” pour être réalisée dans un temps “court”.

Par exemple :

  • Une action n’est pas : “Augmenter de 10% le recyclage dans les bureaux”;
  • Une action est : “Avant vendredi prochain, installer des posters qui expliquent ce qui se recycle ou ne se recycle pas, au-dessus de toutes les poubelles du 5ème et 3ème étage”.
Naya Luceau portrait
Naya Luceau Coach Agile & Scrum Master freelance, éditrice du blog Moi, c’est Naya.